Ecrits en Auvergne-Rhône-Alpes et à Avignon
Ecrivez-vous de partout
Des ateliers d'écriture, de la poésie, des lectures publiques
une mosaïque de portraits poétiques à feuilleter en ligne
Florian Grézat - La cerisaie
animateur de l’atelier « Les tatônneurs du dimanche »
au centre de postcure « La Cerisaie » - 07250 Rompon
28 octobre 2019
Atelier à CSAPA - La cerisaie
Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie
07250 Rompon
14 & 15 décembre 2019
9h30 - 12h00
Atelier d’écriture : Où est-ce que je suis quand je cris, heu, quand j’écris ?
2 Séances de 2 heures 30 au café « Si les vaches avaient des ailes » - 07250 Rompon
Infos et inscriptions : 06 79 83 47 17 ou f.grezat@gmail.com
Un lieu pour...
Créer, se concentrer, ce centrer, débroussailler, se reposer, se réinventer, s’apprivoiser, se tuer, renaitre, se flageller, se punir, s’excuser, rebondir, apprendre et désapprendre, écrire, rayer, s’encourager, s’encourager, se malmener, se retrouver et s’en aller…
Seb
Un enfant qui chaque jour sortait...
Il était une fois un enfant qui chaque jour sortait, qui se déblayait de ses charbons, usant le sol jonché de pavés éparpillés, qui bridait les regards à l’égard des peuples, qui se séparent d’un seul regard et courant à travers champs et ruelles , tel était cruel cet aspect dévasté.
L’espoir de voir naître un nouveau monde sans que l’on s’empiète l’un sur l’autre, est autre qu’une fausse alerte ? L’amour de notre être, fait paraitre vrai envie d’empathie, qui nous fait vivre une réelle envie de se construire, de s’aimer, sans se guetter, déjà prêts à s’abandonner à de vraies idées pour nous émerveiller…
Oulnès
Peut-être est-ce ma faute...
Peut-être est-ce ma faute, c’est une maladie, tout le monde dit que je suis de travers, comme un ver de terre qui creuse à travers champs. Quel chant pourrais-je en faire, pour plaire à ceux qui m’entrainent dans les Arènes, combattre la haine qui me mène d’un coup de pelle, à la belle étoile du soleil ?
Je te regarde, je te vois allongé, là, soupirant et délirant, un délire presque muet. Il se dessine en toi une mort lente, pesante et à l’abri de cette demeure, une lueur ce dégage tel un ange qui se penche vers ta grande aisance, face à cette mort qui te guette sans cesse. Cet ange tel une lueur empereur qui me fait peur et qui te laisse en pleure, face à la mort pieuse, car en vérité tu es sauvé !
Oulnès
Des Mots et des Sons
Des sons comme des interrogations
Des sons parfois déclarations
parfois des clarinettes
Des sons qui cherchent à sortir
Des hommes qui cherchent à émettre
Des mots et des sons émotions
Qui cherchent parfois à sortir
Des hommes qui cherchent à s'en remettre
Emotions parfois déclarations
parfois des clopinettes
Des mots et des sons qui entêtent
Des émotions qui t'embêtent
Qui naissent dans ton bide
Que tu enfermes dans ta tête
Des émotions hybrides
Des émotions casse-tête
Ju
Mon lieu à moi...
Mon lieu à moi n’est pas précis, mon lieu est à la fois partout et nulle part. Mon lieu est un endroit plein d’espoir, où aimer n’est pas une honte. Où chacun est libre de vivre, dormir, sourire, partager, s’échapper.
Mon lieu est remplit d’amis et d’envie qu’il soit sur un bout de terre, au bord de la mer où dans un endroit éphémère.
Marie
Une chambre à soi...
Une chambre à soi, un lieu qui serait magique et éphémère.
Telle une aurore boréale dans l’hémisphère.
Droite / gauche, Nord / Sud.
Qu’importe le principal serait d’être toujours coloré et déluré.
Faire confiance en ses sens afin que ce phénomène illumine l’aura lorsque j’y suis.
Une chambre à moi, mon lieu fantastique et éphémère.
Tel un arc en ciel sur ma sphère.
Un endroit ou même si mes larmes s’échappent.
Que m’importe pourvu de ne jamais être usé et effacé.
Croire en mon instinct pour que ma singularité ensoleille mon art quand j’y vais.
Une chambre à toi, ton lieu féérique et éphémère.
Telle une étoile bleue pour fée-mère.
Le droit de filer sans crainte ni boussole.
Que t’importe car tu seras éternellement bordé et aimé.
Garder la foi en toi puisque tes merveilles scintilleront avec elle quand tu iras.
Shirley